« Un mec comme Theo Francken, il n’y a rien à faire, il faut lui casser la gueule une fois. Voilà, je l’ai fait » : entretien avec Vanessa Matz

N°30 / Printemps 2025
Journaliste Anna Soyez
Journaliste Claire Vermeulen

Active en politique depuis l’âge de 21 ans, Vanessa Matz a vécu de près toutes les métamorphoses du courant centriste, du PSC au CDH, puis du CDH aux Engagés. Elle vient d’être nommée pour la première fois ministre fédérale, chargée de la Modernisation de la fonction publique. Si elle se considère aujourd’hui comme féministe, elle ne l’a pas toujours été. Intransigeante sur la maîtrise de ses dossiers et le contrôle de son image. Elle côtoie chaque jour des ego masculins, qu’elle recadre sans détour.

Il y a quelques jours, Vanessa Matz a pris place au onzième étage d’un immeuble vitré, avenue de la Toison d’Or à Bruxelles. Deux jeunes collaborateurs entament leur première journée à ses côtés. « Ils s’occupent de mon compte Instagram. » Elle leur propose de se joindre à notre entretien de deux heures. Ils filment des bribes de la rencontre, direction les réseaux sociaux. Une image à travailler, entretenir, faire vivre. Cette mission n’a jamais été évidente pour cette Liégeoise, entrée en politique à l’âge de 21 ans. Entièrement vêtue de noir — haut à paillettes, talons —, elle se plaît à dire

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