Nouveau dans « Wilfried », on décortique les tendances contemporaines, les habitudes des uns et des autres, les petites modes et les grandes mouvances, et on fait tomber le jugement : la doudoune sans manches, la trottinette électrique ou le shawarma-falafel, c’est de gauche ou bien de droite ? Commençons avec un sujet facile : la plaque d’immatriculation personnalisée. Facile, vraiment ?
On les repère rarement au cul de petites cylindrées passe-partout, encore moins souvent au nez de voitures partagées. Par les signaux qu’elle véhicule, la plaque d’immatriculation personnalisée livre plus d’un indice montrant que ses adeptes virent plus volontiers à droite. Ce souhait de se distinguer dans ses choix de mobilité, de s’extraire de la mêlée qui sature tunnels et échangeurs, revient semble-t-il à commettre un double acte individualiste, érigeant liberté et mérite en priorités (de droite) phares. Le simple choix de la voiture comme moyen de transport, d’abord. Bien que toujours justifié par un « impossible de faire autrement » vu les