Un soir d’avril, en 2012. Georges-Louis Bouchez, alors jeune tête de liste aux élections communales de Mons, regarde le suivi de la campagne présidentielle française à la télévision. Et ça l’énerve. Sur Twitter, il poste ce message : « Les journalistes de la RTBF jubilent à l’idée que Sarko pourrait perdre. Navrant. » Un seul commentaire, zéro partage. Le jeune libéral montois vient alors de fêter ses 26 ans. Il est conseiller au cabinet du vice-Premier ministre Didier Reynders, mais n’exerce encore aucun mandat. Candidat à deux reprises, aux communales en 2006 et au Sénat en 2010, il n’a pas été élu. On lui
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