Le gouvernement idéal de Bart Van Loo
Où le célèbre écrivain flamand nomme, entre autres, Louis XI ministre des Trahisons.
Où le célèbre écrivain flamand nomme, entre autres, Louis XI ministre des Trahisons.
De 1,8 milliard d’humains en 1920, la population mondiale est passée à 7,8 et devrait monter à 10,9 d’ici 2100. Avec bientôt 12 millions d’habitants, la Belgique n’est pas en reste. Nous aurons beau revoir notre mode de consommation, ne devenons-nous pas simplement trop nombreux ? Cette question politiquement sensible devient vitale, vu les limites des ressources planétaires.
Six réformes de l’État, déjà. La septième est en gestation. Alors, ça n’arrêtera jamais ? Non sans doute, tant qu’existera notre petit royaume toujours vaillant mais toujours bancal.
Les élections de mai 2019 seront les premières de l’histoire belge à se structurer massivement autour de l’enjeu de la survie de l’humanité. De quoi assurer par avance la victoire d’Ecolo, le grand précurseur ? Pas sûr. L’urgence climatique exige des écologistes qu’ils précisent leur projet de société global. Le pari des dirigeants verts : se désaxer du vieux clivage gauche/droite pour se définir comme « ouverts », par opposition aux formations conservatrices. Un positionnement qui n’est pas sans limite ni sans danger.
Wilfried leur a naguère ouvert ses pages. Les élections communales se sont refermées sur leurs espoirs ou, au contraire, ont dopé leur carrière. Suites dans les idées, idées de suites et sorties de route : alors, quelles nouvelles ?
Autant que le musée royal de Tervueren, c’est l’expression d’une époque. « Afrique Adieu » ne peut s’écouter qu’en rappelant son contexte : le milieu des eighties, l’apogée de la Sardoumania. Dans la cour de récré, on chantait « femme des années 80, mais femme jusqu’au bout des seins » en pouffant (c’était longtemps avant #MeToo). De l’Afrique, on croyait tout savoir, un « tout » qui se résumait aux images chocs du Live Aid, aux plans-séquences du film « Out of Africa», et à une poignée de chansons. Exercice d’écoute active avec trois élus belges d’origine africaine.
La vie du gouvernement Michel s’achève sur une triple défaite, politique, morale et intellectuelle. C’est du moins l’avis de notre chroniqueur Paul Piret, qui rappelle la part irrationnelle et instinctive inhérente à toute crise politique. En définitive, une pièce de théâtre «nombriliste et autarcique», où les spectateurs, avec ou sans gilets jaunes, défilent dans la rue, inquiétés par un pouvoir d’achat en baisse et une température globale en hausse. Mais les jeux politiques sont plus ouverts que jamais.
Rien n’est plus crucial, pour qui veut se présenter devant l’électeur, que le cheveu. Au fil des modes et de la lente féminisation du monde politique, voici quelques cas emblématiques, dans le sens antihoraire. Avec ou sans shampooing.
Elio Di Rupo ne portait pas encore de nœud papillon, Willy Borsus avait énormément de cheveux et une moustache. Deux pages d'affichent que oui, le temps a passé, même pour nos politiques.
Jeunes, Belges, geeks et bardés de diplômes, ils se sont lancés en politique en créant le Parti pirate, inspiré d’un mouvement né en Suède en 2006. Revendication principale : la participation active du citoyen au bon fonctionnement de la société. Ces novices du pouvoir sont-ils condamnés à faire de la figuration ? Passons la flotte en revue.