Jacqueline Galant (MR), Jurbise ou rien

N°23 / Été 2023
Journaliste Pauline Zecchinon

Avec son père, Jacqueline Galant cumule un demi-siècle ininterrompu à la tête de Jurbise. L’ancienne ministre fédérale déchue, rejeton du clan Michel, à couteaux tirés avec Georges-Louis Bouchez, trouve la plénitude dans sa circonscription coincée entre Mons et Pairi Daiza. Sous l’ère Galant, une seule valeur cardinale : le travail. Les crèches ouvrent tôt et ferment tard pour soulager les parents qui bossent, et la bourgmestre (dont chacun a le numéro de téléphone) peut réparer elle-même un lampadaire défectueux au milieu de la nuit.

Ne cherchez pas la maison communale. En lieu et place, un château. Blanc mat, une fine tourelle d’un côté, une plus cossue de l’autre, trois étages pleins, des géraniums au premier pour célébrer le printemps. Chassez le cliché de la placette avec son monument, ses trois emplacements de parking, son pavement inconstant. Quand elle écarte le rideau de son bureau, la bourgmestre de Jurbise se repaît d’un parc où des buis taillés au carré côtoient azalées et pétunias éclatants de santé. Dans cette commune de 10 500 âmes coincée entre Mons et Ath, même les brins d’herbe filent droit. Seigneur

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