Éditorialiste réputée pour le quotidien « Het Laatste Nieuws » et même, comme on dit en Flandre, « opiniemaker », Isolde Van den Eynde observe de très près la politique belge depuis le mégascrutin de 2012, du triomphe de Bart De Wever à la résurrection du Vlaams Belang. La journaliste gantoise, habituée aux plateaux télé de la VRT et de RTL, s’apprête à vivre le rendez-vous électoral de 2024 comme d’autres se passionnent pour la coupe du monde de foot. Et frémit surtout en songeant aux semaines qui suivront, « quand les pièces du puzzle devront nécessairement s’emboîter ». Mais s’emboîteront-elles vraiment ?
Journaliste politique au quotidien Het Laatste Nieuws depuis onze ans, Isolde Van den Eynde y est à présent éditorialiste. Elle vibre grâce au « journalisme dur » qui, au début de sa carrière, n’était pourtant pas une évidence pour les femmes. Une professeure d’histoire captivante et le culot de contacter une rédaction qui n’embauchait pas lui ont permis d’intégrer la rédaction du journal le plus vendu de Flandre. Si elle a affiné son écriture au fil des années, s’imposant comme l’une des éditorialistes de référence dans le nord du pays, elle s’est aussi taillé une réputation de débatteuse affûtée, aussi