JOIE

Wilfried n°19 – été 2022
jeudi 23 mars, 2023

Un moment de grâce. Une explosion stellaire. Au printemps 2021, Ann Lawrence Durviaux et Nathalie Maillet se croisent au milieu des voitures de course, s’enamourent, ne se lâchent plus. La professeure de droit et l’ex-pilote de compétition devenue directrice de Spa-Francorchamps ont tout en commun ou presque. Des femmes de poigne qui se sont imposées dans des milieux d’hommes. Le soir du 14 août 2021, quand tout n’était que joie, elles sont abattues, à Gouvy, par un homme qui refusait qu’elles se désirent.

« En Belgique, on nourrit un rapport maladif à l’institutionnel »

Wilfried N°20 – L’hiver qui vient
mercredi 2 novembre, 2022

Au 16 rue de la Loi, la météo n’a jamais été scrutée avec autant d’anxiété. D’abord parce que cet été, canicule et sécheresse ont cramé la flore comme au Sahara. « Dans mon village, la nature n’était pas verte mais jaune », se souvient avec une précision colorimétrique Alexander De Croo. Ensuite parce que le Premier ministre est censé résoudre, avant les premières grosses fraîcheurs de l’automne, un problème de taille : l’envolée des prix de l’énergie, et par-là le désarroi de tout un peuple.

Le tueur du cross

Wilfried n°19 – été 2022
jeudi 6 octobre, 2022

 

Tapi derrière une palissade, le sang chargé de scotch et la carabine de cartouches de calibre .44 Magnum, Odon Renard, un jeune militaire désaxé transforma le sympathique cross de Hannut en champ de bataille. Joggeurs, secouristes, pompiers, victimes : à travers le regard des témoins du massacre, ce récit polyphonique raconte la stupeur dans ce qu’elle a de plus bref et de plus tragique.

« Le débat public est pollué »

Wilfried n°19 – été 2022
jeudi 6 octobre, 2022

À chacun ses outils : le dessin pour Pierre Kroll, la musique et le spectacle pour Stijn Meuris. Cette distinction mise à part, le Liégeois et le Limbourgeois ont en commun d’observer avec humour le pays comme il va, et de suivre la vie politique avec un regard de plus en plus exaspéré.

« Je ne suis pas un dictateur, mais … »

Wilfried n°19 – été 2022
jeudi 6 octobre, 2022

S’il n’est pas un dictateur, il est pour certains un despote éclairé, pour d’autres le tortionnaire en chef des automobilistes, pour d’autres encore un homme politique comme Bruxelles en compte trop peu, visionnaire et obstiné. Comment Pascal Smet, fils d’un ouvrier et d’une femme de ménage du pays de Waes, trois fois ministre de la Mobilité et aujourd’hui secrétaire d’État à l’Urbanisme, a-t-il fait pour peu à peu remodeler le visage de la capitale belge selon ses vœux ? La réponse ne tient pas en une phrase...

Au garde-à-vous chez le général Dedonder

Wilfried N°17 – Automne 2021
vendredi 12 novembre, 2021

La ministre de la Défense, première femme de l’histoire à ce poste en Belgique, reçoit dans son bureau pour un entretien où vous ne lui entendrez pas dire un mot plus haut que l’autre.

Serge Lipszyc : les coulisses d’une interview choc

Wilfried N°17 – Automne 2021
jeudi 4 novembre, 2021

Affaire Lipszyc, coulisses, rétroacte et suite au prochain épisode.

« Si Jürgen Conings s’était appelé Mustafa… »

Wilfried N°17 – Automne 2021
vendredi 22 octobre, 2021

L’État est en pleine déglingue, selon Serge Lipszyc, et quand on est en charge de surveiller les services secrets belges, quand on œuvre à la sécurité d’un pays infesté d’espions et mortifié par les attentats de 2016, quand on subit la cavale d’un militaire d’extrême droite armé jusqu’aux dents, il y a de quoi s’en inquiéter. Le président du Comité R en est persuadé : la Belgique n’est toujours pas préparée à une nouvelle attaque terroriste. Ce n’est pas du James Bond, mais ça y ressemble quand même un peu.

Nabil Ben Yadir : « Bruxelles, c’est presque Jérusalem »

Wilfried N°15 – Printemps 2021
vendredi 22 octobre, 2021

Avec son film « Les Barons », Nabil Ben Yadir plaçait Molenbeek sur la carte de la comédie à succès. Le réalisateur s'est depuis considérablement éloigné du rire et de la légèreté. À l’entendre, son nouveau long-métrage, inspiré de l'affaire Ihsane Jarfi – trentenaire gay torturé et tué à Liège en 2012 – et toujours dans l’attente de pouvoir sortir en salles, est le plus violent et le plus dérangeant de l'histoire du cinéma belge. Chez Nabil Ben Yadir, la politique n’est donc jamais loin. Surtout si c’est pour étudier la Belgique, ce pays qui l’intrigue, et sa capitale, cette ville qu’il adore « par fainéantise ».

Valérie Glatigny et la fin des tabous

Wilfried N°14 – Hiver 2020
lundi 19 avril, 2021

Qu'attendons-nous pour aimer les animaux se demande la ministre libérale ? Attention, entretien en présence de deux chiens très méchants.