Du mouvement Youth for Cimate à ses récentes prises de position en faveur de la libération de la Palestine, en passant par la défense des droits des travailleurs de Delhaize, Anuna De Wever fait de la convergence des luttes sa boussole dans un monde chamboulé. À vingt-deux ans, l’activiste qui compte déjà cinq années de militantisme veut fédérer au-delà du seul enjeu climatique, « car tout est connecté, et qu’une politique climatique sans politique sociale est condamnée à échouer. »
On lui avait tour à tour reproché son jeune âge, sa rage, son manque d’expérience, on avait moqué ses ambitions quand elle avait répondu qu’elle se verrait bien secrétaire de l’ONU. À dix-sept ans, Anuna De Wever affichait déjà une assurance qui en déroutait plus d’un. Alors qu’elle parvenait à faire descendre dans les rues de tout le pays des milliers de personnes, ses détracteurs moquaient son alarmisme, la harcelaient sur les réseaux. Aujourd’hui âgée de vingt-deux ans, l’activiste n’a rien perdu de son franc-parler et déploie ses convictions à l’envi : « J’ai toujours essayé de dire la vérité.
