Virginie Efira : « Quand tu es belge, tu ne peux pas te prendre pour Marie-Antoinette »

N°15 / Printemps 2021

De son enfance à Schaerbeek et Molenbeek jusqu’aux marches du festival de Cannes, du féminisme post-MeToo à sa façon de construire un rôle, de son admiration pour Benoît Poelvoorde à son rapport avec la Flandre, Virginie Efira retrace son itinéraire étonnant, qui l’a vue quitter Bruxelles et gagner Paris. D’abord pour faire de la télé, puis pour réaliser son rêve en Technicolor. À 43 ans, cette femme libre, toujours sujette au doute, est en passe de devenir l’une des plus grandes stars du cinéma. Tout en restant cool, tutoiement et verre de blanc inclus.

Il y a de la Simone Signoret, du Bourvil voire de la Karine Viard du nouveau siècle chez Virginie Efira. On peut la voir dans une pochade foutraque, une énième rom com ou un film d’art et d’essai bancal, elle s’en sort toujours. Haut la main, l’air de ne pas y toucher, sans tirer la couverture à elle. L’ex-animatrice a quitté la Belgique pour Paris il y a une quinzaine d’années déjà, sans doute pour agrandir son terrain de jeu plus que pour une rupture sans retour, façon Simenon. En France, elle a découvert de nouveaux territoires. Pour renouer avec

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Wilfried N°15 - Bruxelles, ville monde


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