Résurrection à Saint-Jacques-de-Compostelle

Wilfried N°13 – Automne 2020
jeudi 15 octobre, 2020

Marcher pour « boire avec soif, manger avec faim, dormir avec fatigue ». Et chasser cette dépression difficilement avouable. Un récit intime de David Méndez Yépez.

Mon enfance dans le Waterschei

Wilfried N°13 – Automne 2020
jeudi 15 octobre, 2020

Y avait des platanes et des châtaigniers, du raki et de la Stella, des moutons égorgés et des toilettes puantes : Ayfer Erkul raconte ses seventies près des charbonnages de Genk.

Belgique, terre d’accueil

Wilfried N°13 – Automne 2020
jeudi 15 octobre, 2020

Étrangers, si votre pays ne veut plus de vous, un seul conseil : venez chez nous. Marx, Einstein ou encore Makeba nous avaient mis une bonne review sur TripAdvisor.

Papy fait la guerre 14

Wilfried N°13 – Automne 2020
jeudi 15 octobre, 2020

C’était Dixmude : l’ennui, la gnôle, la mélancolie, et le souvenir de ce mois d’août où le petite armée belge fut héroïque. L’historien Olivier Standaert dépoussière le carnet de guerre de son grand-père.

Les Gaulois de Flandre

Wilfried N°13 – Automne 2020
jeudi 15 octobre, 2020

Promis à une mort certaine, les Franskiljons résistent encore et toujours à l’envahisseur séparatiste. Visite, en français dans le texte, dans les golf clubs et les camps scouts de Gand et Anvers.

Joseph Wauters et « le Congo au travail »

Wilfried N° 11 – Printemps 2020
mercredi 14 octobre, 2020

Le voyage d’un leader socialiste au Congo en 1923, vu par un député écologiste et militant décolonial bruxellois en 2020.

Koen Broucke, un peintre anversois dans la haute-Meuse

Wilfried N°12 – Été 2020
mercredi 1 juillet, 2020

La Villa des Roses se dresse à quelques mètres de la Meuse, dans le village de Waulsort, entre Dinant et Givet. C’est là que Koen Broucke, l’un des peintres flamands contemporains les plus cotés, a choisi de s’installer. À 55 ans, cet éternel romantique commence une nouvelle vie en Wallonie, fuyant la foule et le bruit. « Je porte sur la Flandre, sur l’étroitesse de vue de sa politique, un regard empreint de plus en plus de pitié », dit-il. Rencontre avec un esprit marginal et tendre.

Quartier européen, la ternitude des choses

Wilfried N°12 – Été 2020
mercredi 1 juillet, 2020

Une eurobulle bureaucratique tenant à la fois de la « balafre urbaine » et du « trou noir qui assèche les énergies ». Un coin de Bruxelles dénué de la moindre vie intéressante. Le quartier européen est-il aussi Walking Dead que le dit sa réputation ? On y a marché en plein confinement, des souvenirs et des lectures plein la tête.

La vie insulaire des béguinages, un archipel de quiétude dans la Flandre de Bart De Wever

Wilfried N°12 – Été 2020
mercredi 1 juillet, 2020

Hier, les béguinages rassemblaient des communautés de femmes vivant en milieu urbain à l’écart des hommes. Aujourd’hui, lieux de silence et de lenteur, ils sont un refuge pour les esprits rêveurs, dans un XXIe siècle bruyant et connecté. Des endroits à part. Loin du vacarme des quatre-voies, loin de l’étalement des quatre-façades. Les éructations de l'extrême droite nationaliste.

La tonte de la honte pour les baisers défendus

Wilfried N° 11 – Printemps 2020
mercredi 1 avril, 2020

Putes, traînées, paillasses à Boches : les Belges qui couchèrent avec l’occupant allemand devaient être punies. En 1918 déjà, certaines eurent les cheveux tondus. Le petit rituel infamant se répéta après la Seconde Guerre mondiale. Des chignons tombèrent dans une ambiance de liesse. Plus tard, le mouvement nationaliste flamand fit de la tondue une icône de la répression antiflamande. Mais en vérité, en 1918 comme en 1944-1945, c’est la sexualité de ces femmes qu’on punissait : accusées d’antipatriotisme, elles étaient avant tout des traîtres à l’ordre des familles. Ceci n’est pas votre corps, rappelait la communauté, mais le nôtre.