Le tueur du cross de Hannut

N°19 / Été 2022
Journaliste Léa Defour

Tapi derrière une palissade, le sang chargé de scotch et la carabine de cartouches de calibre .44 Magnum, Odon Renard, un jeune militaire désaxé transforma le sympathique cross de Hannut en champ de bataille. Joggeurs, secouristes, pompiers, victimes : à travers le regard des témoins du massacre, ce récit polyphonique raconte la stupeur dans ce qu’elle a de plus bref et de plus tragique.

Hannut, le 18 novembre 1979 Odon Renard Odon était installé dans l’un des gros fauteuils rouges du Watneys, un café anglais populaire de la ville. Ses lunettes de soleil posées sur le nez, il buvait son quatrième verre de scotch. Six autres personnes étaient présentes dans le café. Odon leur parlait, mais personne ne semblait l’écouter. À Hannut, tout le monde le prenait pour un original, voire pour un idiot. Il faut dire qu’adolescent à peine, Odon fut interné à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique à la demande de sa propre mère, inquiète du comportement étrange de son fils.

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