2024, année de toutes les élections. Avant l’échéance du 9 juin comme avant le rendez-vous du 13 octobre, la campagne aura été rythmée par les sondages. En Flandre, ceux-ci annonçaient une victoire colossale de l’extrême droite. Laquelle ne s’est pas produite avec l’ampleur imaginée. Que penser, alors, des enquêtes d’opinion et des intentions de vote ? On a cherché à en savoir plus sur leur construction et leurs effets.
Depuis 2020, presque tous les sondages annoncent un Tom Van Grieken sabrant le champagne à Londerzeel, lieu de fête choisi par son parti pour célébrer sa future victoire. L’extrême droite deviendrait la première force politique du pays. The big one. On assisterait au dimanche noir absolu. Celui qui chasserait les autres couleurs de la palette flamande. S’ensuivrait un fameux remue-méninges au Palais royal. Doit-on bien inviter le grand méchant loup en premier ? Le VB est-il devenu un parti comme les autres ? Un brainstorming d’anthologie secouerait le siège de la N-VA, incapable d’avoir pu remplir son rôle de rempart.