Une évènement politique d’une ampleur majuscule. Le 9 juin, s’est concrétisé l’obsession qu’à poursuivi Gérard Deprez pendant presque un demi siècle. Président emblématique du Parti social chrétien, député européen au long court, il n’aurait jamais cru se voir se réaliser l’alliance du centre et de la droite, seul moyen selon lui, d’enfin libérer, affirme-t-il, « la Wallonie des pesanteurs socialistes »
Il est peut-être celui qui a souhaité avec le plus d’ardeur et le plus de constance l’événement qui s’est produit le 9 juin dernier. Faire basculer le centre de gravité politique de la Wallonie ? Il en a rêvé. Il l’a théorisé. Il l’a rabâché à longueur d’interviews, au risque de se muer en radoteur. Il a échafaudé des plans par dizaines, conçu des stratégies à n’en plus finir. L’idée l’a obsédé. Son incapacité à l’atteindre l’a miné. Au crépuscule d’une carrière politique longue d’un demi-siècle, au Parti social-chrétien (PSC) d’abord, au Mouvement réformateur (MR) ensuite, Gérard Deprez avait fini par