Marie Arena Antonio Panzeri, c’est un ours. Vous le mettez quelque part dans le coin d’une pièce et vous observez un homme fagoté comme un fonctionnaire syndical, un gros type farouche à qui vous n’avez pas envie d’adresser la parole. Tous ceux, au parlement européen, qui ne pratiquent pas l’italien, ne lui auront d’ailleurs jamais parlé jusqu’à son arrestation, ou alors pour lui dire bonjour, car Panzeri ne s’exprime qu’en italien. Il s’est hissé jusqu’au quatrième ou cinquième rang dans la hiérarchie d’une institution internationale qui compte sept mille employés, il a été président de la sous-commission des droits de
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