La rue du Marché enlace l’église Saint-Victor, puis se jette aux pieds de la maison communale. C’est donc là que Carlo Di Antonio, 57 ans, bûche à nouveau sous sa lampe de chevet. C’est de là qu’il administre comme de juste les dix-sept mille habitants de Dour, après huit ans de ministère à Namur. Le retour du roi. Conseiller communal en 1994, Carlo Di Antonio avait ravi l’écharpe maïorale aux socialistes en 2006, sous l’étiquette « Dourenouveau » (encore un bon jeu de mots), en humiliant ses rivaux au classement des voix de préférence. Dour devenait la seule commune du
Cet article est réservé à nos abonnés