Valérie Glatigny (MR) : « J’ai mis des années avant de m’avouer végétarienne »

N°14 / Hiver 2020
Journaliste Quentin Jardon
Photographe Carmen De Vos

Bizarrement, Valérie Glatigny est ministre de beaucoup de choses, mais pas du Bien-être animal. La cause lui tient pourtant à cœur. Philosophe de formation, pétrie de bioéthique anglo-saxonne, elle se déclare antispéciste, dénonçant les violences que l’être humain fait subir aux autres espèces. Elle critique les raccourcis sexistes nombreux dans ce débat : pas question de cantonner la défense des vies non humaines à une affaire de sensiblerie féminine. Rencontre dans la nature de Woluwe-Saint-Pierre, sous la supervision de Bob et Rosie, ses deux border collies.

Ce fut la plus grande surprise dans la composition du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En jetant Valérie Glatigny en pleine lumière, septembre 2019, Charles Michel profitait une dernière fois de son pouvoir sur la scène nationale avant de partir à la présidence du Conseil européen. Pas grand-monde, en dehors de la cantine du Berlaymont, ne connaissait l’ancienne conseillère du commissaire européen Louis Michel, le père de Charles. Cet anonymat n’a guère empêché la nouvelle ministre d’embrasser d’emblée neuf compétences, dont l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. L’entretien qu’elle accorde à Wilfried, un lundi soir d’automne, ne porte pourtant sur

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