Jeudi 16 septembre, de Dolhain à Verviers En traversant Dolhain, je suis frappé, plus encore que la veille, par l’étrange calme qui y règne : le calme d’une ville fantôme. Les maisons sont vides, dans l’attente de leur démolition probable ou de leur réparation prochaine. Leurs anciens occupants vivent ailleurs : 1 700 personnes n’ont pu encore rentrer chez elles. Je prends le train, descends à l’arrêt suivant, Verviers-Palais. Verviers est une ville particulière, une ville qui ne s’aime pas. La plupart de ses habitants, aux antipodes du chauvinisme liégeois, semblent avoir pris le pli de dénigrer leur cadre de vie. « Le plus
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