II. Le patron en mutation Tournai, un dimanche de mai. La Grand-Place laisse une lourde impression de fin de siècle : quelques âmes errantes, la ronde silencieuse d’un combi policier, les tressaillements d’une banderole, suspendue à une façade, sur laquelle on peut lire « Tous unis contre le virus ». Les cyclistes en transit se contentent d’un rapide cliché pour mieux reprendre leur chemin sur le bord de l’Escaut. Le fleuve, vaste nœud d’accès portuaire en Europe, les mènera jusqu’à la frontière linguistique où, dans un va-et-vient amoureux d’une dizaine de kilomètres, ils oscilleront entre sud et nord du pays. « Pas op, heren ! » s’époumone un sprinteur à hauteur
La menace de l’effondrement
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