Bart de Wever : « La dislocation de la Belgique, c’est un processus très lent »

N°13 / Automne 2020
Journaliste François Brabant
Photographe Karoly Effenberger

Il n’est pas contre essayer de retourner à un État unitaire, ni de lancer une circonscription fédérale. Mais il prédit déjà le résultat : la fin immédiate de la Belgique. De toute façon, ce pays est à l’agonie depuis longtemps, à entendre Bart De Wever. Le président des nationalistes flamands s’est donc fixé pour combat, outre le confédéralisme, de démontrer que la Belgique n’est plus une démocratie. Et, amer prophète renvoyé dans l’opposition au fédéral, il prédit encore autre chose : les prochaines années vont être « très dures ». Pour son parti, mais pour tous les autres aussi.

Mauvaise passe. Ce lundi midi, alors que des trombes d’eau coulent sur Bruxelles, c’est encore un bureau de parti difficile qui s’achève au siège de la N-VA, rue Royale. Au même moment, les sept formations de la coalition Vivaldi s’accordent sur les ultimes détails de l’accord de gouvernement. Cette fois, il n’y a plus de doute : les nationalistes flamands n’en seront pas. Une défaite personnelle pour Bart De Wever qui a pesé de tout son poids pour que se dégage une majorité fédérale bâtie autour de la N-VA et du PS. De désillusion en désillusion… Après avoir si longtemps

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