Avec Eddy Merckx, dans les coulisses du départ du Tour de France à Bruxelles

N°8 / Été 2019
Journaliste Quentin Jardon
Photographe Jelle Vermeersch

Absente de l’Euro de foot 2020, Bruxelles compte lustrer son image avec le Grand Départ du Tour de France en juillet prochain, l’un des événements les plus médiatisés au monde. La ville rendra hommage à Eddy Merckx, un demi-siècle après la première victoire du « Cannibale » sur l’épreuve. Le plus grand cycliste de l’histoire a pourtant failli boycotter les festivités à cause d’un contentieux dans la péninsule arabique avec ASO, l’organisateur du Tour de France. Une société insondable et ultrapuissante qui s’apprête à déverser ses quatre mille jobistes dans la capitale belge.

Par moments, Eddy Merckx doit s’en vouloir d’être resté si célèbre, si longtemps. Il n’en peut déjà plus de ce concert de sollicitations, dont la clameur ne cesse d’amplifier alors que l’échéance pointe encore à plus de trois mois devant le peloton de deux cents coureurs, de deux mille journalistes et de centaines de milliers de spectateurs, belges et étrangers, qui viendront assister au coup d’envoi du Tour de France 2019 à Bruxelles, au début du mois de juillet. Malgré sa générosité légendaire, son humilité d’autant plus remarquable que sa notoriété est sans égale dans l’histoire du sport belge, le

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