Didier Reynders, égo contrarié

N°8 / Été 2019
Journaliste Paul Piret

Son brio et son culot, sa carrure et sa carrière laissent croire que tout a souri au vice-Premier ministre MR sortant. Erreur. Ses revers sont même allés croissant, et un échec dans les urnes le 26 mai pourrait le chasser de l’arène belge. Moralité : une vraie bête politique ne fait pas forcément un véritable leader politique.

Conseil de l’Europe, à nous deux. Non, clampins demeurés, le Conseil de l’Europe n’est pas l’Union européenne, encore moins sa Commission qu’il a frôlée de si près voilà cinq ans. D’accord, ce n’est pas l’institution internationale la plus visible ; ni l’un de ces cénacles financiers mondialistes où il a raffolé briller. Mais, bon, la politique belge, c’est peu écrire qu’il en a fait le tour ; ni guère médire qu’elle ne l’intéresse plus. Voire qu’il n’a plus rien à y dire. Et puis, quand même, ce n’est pas si mal : il sera le premier Belge à la tête

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