Bouli Lanners , profession flibustier

N°5 / Automne 2018
Journaliste Frédéric Loore
Photographe Roger Job

Quand il ne navigue pas en rebelle sur les canaux en compagnie des Dark Eels, qu’il n’est pas à l’ancre du côté de l’île écossaise de Lewis, où se situera l’action de son prochain film, Bouli milite au sein du RAN (Réveil antinucléaire) qu’il a fondé. À la tête de ce mouvement, dans les coulisses duquel le photographe de «Wilfried» a pu l’accompagner durant plusieurs mois, il mène la flibuste contre l’État nucléaire. Rencontre avec un pirate des radionucléides.

Gibus, un border terrier, jappe derrière la grille de la villa des Acacias. La sonnette en panne, le cabot noiraud, inséparable compagnon du propriétaire des lieux, à la ville et à l’écran, informe son maître de l’arrivée d’un étranger. L’imposante bâtisse mosane de briques rouges et de pierres de taille se tient à flanc de colline, à l’aplomb de la Cité ardente, sorte de dunette depuis laquelle on se poste en vigie pour observer Liège et le fleuve qui emporte avec lui les rumeurs de la ville. Derrière la porte, Philippe Lanners, alias Bouli. Bouli la révolte, Bouli la tendresse.

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Wilfried N°5 - Jusqu'ici tout va bien

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