Ludivine de Magnanville : « Je ne suis qu’une petite commerçante de quartier qui vit au rythme de la comptabilité et des aléas de son restaurant »

N°26 / Printemps 2024
Journaliste Lisa Guillaume
Journaliste Quentin Jardon
Photographe Caroline Lessire

Elle déteste cuisiner, mais elle tient un restaurant. Elle n’aime pas l’alcool, mais elle n’a pas son pareil pour vous repérer sur la carte des vins. Elle vient d’être engagée par Défi pour les élections régionales à Bruxelles, mais elle ne saurait spontanément définir la ligne politique de son parti — par ailleurs proche de l’implosion. C’est dans son adresse de la chaussée de Charleroi, à Saint-Gilles, ambiance velours moutarde et papier peint fleuri, que Ludivine de Magnanville, Parisienne de jeunesse et Bruxelloise d’adoption, ancienne présidente de la Fédération horeca, a reçu « Wilfried » pour un trois-services d’excellente tenue. Avec la participation exceptionnelle d’un nouveau-né.

Sous les bureaux de la rédaction de Wilfried, se trouvait jusqu’à il y a peu encore, le siège de la Fédération horeca. Alors sans vraiment le savoir c’est avec une ancienne voisine que nous avons rendez-vous dans un restaurant de la chaussée de Charleroi, à Saint-Gilles. Pas n’importe lequel : celui de notre hôte, Ludivine de Magnanville, la récente recrue du parti Défi, en quatrième position sur la liste bruxelloise. C’est un espace divisé, habité par la cuisine ouverte et le bar, que l’on découvre en avançant dans l’établissement. Ces deux îlots partagent l’espace. Du côté du bar, les murs

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