Ancien cabinettard auprès d’Hervé Hasquin et ex-directeur de Myria, le philosophe François De Smet ne pardonne pas au MR d’avoir pactisé avec la N-VA : « Il n’y a rien de moins libéral que de gouverner avec des nationalistes. » Son entrée en politique se fera sous les couleurs de Défi. Tête de liste au fédéral, il prône une politique d’immigration qui ne se résume pas à l’accueil des seuls « débrouillards » qui parviennent à rallier l’Europe — le parti pris « néolibéral » et « injuste » d’une certaine gauche, accuse-t-il. Une autre injustice, prédit-il dans son essai « Eros capital », pourrait avoir de troubles conséquences politiques : celle qui frappe les exclus — les exclues ? — du marché amoureux.
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