Anvers, le paradis perdu

Durant trois ou quatre décennies, les diamantaires anversois pensaient avoir l’éternité pour eux. Ça les a rendus forts,
ça les a rendus imprudents. Internet et la mondialisation ont bouleversé le business. Les pierres se négocient désormais aussi à Dubaï, Moscou, Mumbai, New York et Tel-Aviv. À Anvers même, les anciens négociants juifs sont de plus en plus souvent évincés par des Indiens. La romancière bruxelloise Nathalie Skowronek, dont les arrière-grands-parents ont fui la Pologne pour s’établir à Charleroi, s’est promenée dans la métropole, où la nouvelle génération de diamantaires a compris que pour elle, c’est fichu.

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