Wilfried Forever

Vous avez sauvé Wilfried, merci !

Rendez-vous début mai pour le pro­chain numéro.

La coopé­ra­tive Wilfried avait besoin de 350.000 euros pour relan­cer ses acti­vi­tés et viser la péren­ni­té endéans fin 2024. Nous avons vécu cinq semaines de sau­ve­tage fié­vreuses et gri­santes grâce à la mobi­li­sa­tion excep­tion­nelle de la socié­té civile. Lectrices, coopé­ra­teurs, simples citoyens : vous nous avez per­mis de réunir 273.900 euros (prêt + apport de nou­veaux capi­taux) et de dou­bler la taille de notre com­mu­nau­té d’abonnés, ce qui est pro­pre­ment inouï ! Vous êtes main­te­nant près de 3.400 à attendre le pro­chain numé­ro de Wilfried dans votre boîte aux lettres.

C’est un score ines­pé­ré qui sidère nos conseillers finan­ciers, les­quels ont révi­sé notre plan « Horizon 2024 ». L’arrivée mas­sive de fidèles lec­teurs bouche lar­ge­ment le « trou » de 76.100 euros et nous donne l’autorisation de reprendre l’édition de Wilfried dans de bonnes condi­tions, avec des moyens renforcés.

Gonflée à bloc grâce à vos mul­tiples marques de sou­tien, notre équipe est hyper impa­tiente de ral­lu­mer ses hauts four­neaux et de se remettre au tra­vail. Votre enga­ge­ment nous confère une grande res­pon­sa­bi­li­té. Nous met­trons tout en œuvre pour fabri­quer des maga­zines à la hau­teur de vos attentes.

Vous êtes aus­si 700 coopé­ra­teurs et coopé­ra­trices de la socié­té Wilfried, soit 300 de plus qu’en jan­vier. Autant d’idéalistes qui veulent croire en un média indé­pen­dant et inno­vant dans une démo­cra­tie éclai­rée, pro­gres­siste. Nous nous réjouis­sons de toutes et tous vous ren­con­trer lors de la pro­chaine assem­blée géné­rale de Wilfried, où il n’y aura qu’un mot sur nos slides et dans nos dis­cours : merci !

Continuer à nous aider 

 

 

Tout savoir sur la coopé­ra­tive et les avan­tages du coopérateur.

Wilfried, c’est quoi ?

  • Un maga­zine tri­mes­triel qui « raconte la Belgique », prin­ci­pa­le­ment à tra­vers sa scène poli­tique, et publié par la coopé­ra­tive Wilfried SC, fon­dée en même temps que le maga­zine (2017)
  • Un ouvrage rédi­gé entre Bruxelles et Namur, mis en page à Gand, impri­mé à Liège et dis­tri­bué par­tout en Belgique
  • Un jour­nal libre, pro­gres­siste, indé­pen­dant de tous les pouvoirs
  • Un outil pour la démo­cra­tie, le débat éclai­ré et contradictoire
  • Un objet phy­sique, durable, arti­sa­nal et local, qui met en valeur le tra­vail des jour­na­listes, pho­to­graphes, gra­phistes et écri­vains du pays
  • Un « chien de garde », qui enquête et révèle, capable de « faire l’actualité »
  • Une lec­ture lit­té­raire et nuan­cée pour mettre en récit une socié­té tou­jours plus com­plexe, cloi­son­née, expé­di­tive, des articles d’envergure pour racon­ter les grands cou­rants qui tra­versent notre époque

Tout savoir sur notre ligne éditoriale.

Wilfried SC en quelques chiffres

  • 3,1 équi­va­lents temps plein (4 sala­riés), 6 indépendants
  • 701 coopé­ra­teurs et coopératrices
  • 17 numé­ros de Wilfried en fran­çais, 3 hors-séries, 3 Eddy, 4 Wilfried en néerlandais
  • 53 jour­na­listes, 12 écri­vains, 22 pho­to­graphes, 7 traducteurs
  • 104.000 exem­plaires ven­dus, 2.800 pages publiées
  • 450.000 euros de chiffre d’affaires
  • 3.400 abon­nés à Wilfried en fran­çais, 3.000 ventes au numéro

Tout savoir sur notre histoire.

Soutenir Wilfried, c’est…

sou­te­nir la vita­li­té de la démo­cra­tie : en ces temps où les popu­lismes et l’agressivité pro­li­fèrent, Wilfried pro­pose des articles au ton apai­sé, construc­tif, qui aident à mieux com­prendre son pays et le temps présent ;

sou­te­nir l’innovation dans le sec­teur des médias : depuis sa créa­tion en juin 2017, notre maga­zine a appor­té un vent de fraî­cheur dans le pay­sage de la presse belge, avec un concept édi­to­rial qui n’avait pas d’équivalent jusqu’alors ;

sou­te­nir un autre modèle éco­no­mique : pour garan­tir son indé­pen­dance et inten­si­fier la rela­tion avec son public, Wilfried a fait le choix de s’organiser en coopé­ra­tive, avec un capi­tal appor­té par 420 action­naires à ce jour, hommes ou femmes, jeunes ou âgés, urbains ou ruraux, tous et toutes dési­reux de prou­ver qu’une autre forme d’entreprise est possible ;

sou­te­nir quatre emplois sala­riés : d’abord assu­rée par une équipe béné­vole, la coor­di­na­tion de Wilfried emploie aujourd’hui quatre sala­riés en CDI ;

sou­te­nir le tra­vail indé­pen­dant de jour­na­listes, gra­phistes, illus­tra­trices, pho­to­graphes, secré­taires de rédac­tion : numé­ro après numé­ro, nous avons éta­bli des liens de confiance avec une équipe de col­la­bo­ra­teurs et col­la­bo­ra­trices aux métiers mul­tiples, en veillant tou­jours à garan­tir des rému­né­ra­tions équi­tables – et ce dans un sec­teur où l’emploi pré­caire est mal­heu­reu­se­ment deve­nu la norme ;

sou­te­nir la lit­té­ra­ture belge : Wilfried – et c’est l’une des par­ti­cu­la­ri­tés de son pro­jet édi­to­rial – publie régu­liè­re­ment des textes inédits d’écrivains, aus­si bien fran­co­phones (Caroline Lamarche, Nathalie Skowronek, Caroline De Mulder, Philippe Marczewski…) que néer­lan­do­phones (David Van Reybrouck, Chris De Stoop, Heleen Debruyne…) ;

sou­te­nir de l’emploi ouvrier local : Wilfried est impri­mé sur les rota­tives de Snel, une entre­prise éta­blie sur les hau­teurs de Liège, au moment où le sec­teur de l’imprimerie souffre de plus en plus des délo­ca­li­sa­tions et de la crise de la presse papier ;

sou­te­nir des libraires : les com­merces de proxi­mi­té sont des lieux essen­tiels pour la convi­via­li­té de nos villes et vil­lages ; en pro­po­sant un pro­duit de qua­li­té, Wilfried contri­bue à ren­for­cer l’attractivité des librai­ries et à diver­si­fier leurs sources de reve­nus – en par­ti­cu­lier pour les maga­sins de jour­naux des centres-villes et des quar­tiers popu­laires, dure­ment frap­pés par la crise ;

sou­te­nir une vision de la Belgique unie plu­tôt que divi­sée : par-delà les sim­plismes et les sté­réo­types, Wilfried s’efforce de décrire avec une nuance maxi­male les réa­li­tés de notre pays, des deux côtés de la fron­tière lin­guis­tique ; notre maga­zine fait régu­liè­re­ment appel à des jour­na­listes et pho­to­graphes néerlandophones.

Horizon 2024 : pérennisation d’un projet éditorial hors normes, à haute valeur ajoutée

À quoi vont ser­vir vos contributions ?

  • À sup­por­ter les pertes pré­vues en 2022 et 2023
  • À aug­men­ter la masse sala­riale pour soli­di­fier notre équipe de coor­di­na­tion et notre rédaction
  • À inves­tir dans une nou­velle offre digi­tale payante (valo­ri­sa­tion de nos archives, dif­fu­sion de pod­cast, articles bonus…)
  • À déployer une stra­té­gie mar­ke­ting robuste pour doper la crois­sance des abon­ne­ments et affi­ner le sui­vi des abonnés
  • À ren­for­cer la qua­li­té jour­na­lis­tique du maga­zine en rému­né­rant davan­tage des récits et enquêtes de grande ampleur
  • Objectif : une entre­prise légè­re­ment ren­table dès 2024

Foire aux questions

Plusieurs pos­si­bi­li­tés s’offrent à vous pour sou­te­nir Wilfried :

  • Devenez coopé­ra­teur ou coopé­ra­trice. Une part sociale coûte 100 euros et elle per­met de finan­cer direc­te­ment du conte­nu édi­to­rial de qualité.
  • Souscrivez à de nou­velles parts sociales. Vous êtes déjà coopé­ra­teur ? Vous pou­vez acqué­rir une ou plu­sieurs parts « C » sup­plé­men­tires (valeur 100 euros). C’est une manière de ren­for­cer direc­te­ment l’indépendance et la qua­li­té du maga­zine, et de garan­tir sa pérennité.
  • Abonnez-vous ou abon­nez un proche à Wilfried. Les abon­ne­ments consti­tuent la source de finan­ce­ment la plus impor­tante pour assu­rer l’a­ve­nir de votre maga­zine préféré.
  • Parlez de Wilfried autour de vous et sur les réseaux sociaux. Un simple post Facebook pour sou­te­nir votre maga­zine pré­fé­ré et ce sont des cen­taines de poten­tiels futurs lec­teurs qui découvrent un nou­veau titre de presse.
  • Invitez-nous ! Pas qu’on aime se taper l’incruste, mais si vous êtes biblio­thé­caire, pro­fes­seur dans une école ou dans une uni­ver­si­té, membre du Rotary ou d’un autre ser­vice club, si vous orga­ni­sez des « soi­rées lec­ture », nous pou­vons nous joindre à vous. C’est avec plai­sir que la rédac­tion vous pré­sen­te­ra le maga­zine, et pour­quoi pas racon­ter les cou­lisses de cer­tains repor­tages. Contactez-nous !

Les abon­ne­ments sont le pre­mier socle de notre modèle éco­no­mique. Pour chaque nou­vel abon­ne­ment sous­crit, 90% du prix revient à la coopé­ra­tive, ce qui per­met de finan­cer direc­te­ment du conte­nu édi­to­rial. La marge pour les ventes au numé­ro est bien plus faible. Selon les dif­fé­rents cir­cuits de vente, c’est presque la moi­tié du prix qui est lais­sée aux dif­fé­rents intermédiaires.

Vous êtes déjà abon­né ? Génial, abon­nez votre ami, cou­sine, voi­sin, mar­raine, girl­friend, grande-tante, etc.

Vous pré­fé­rez rendre visite à votre libraire pré­fé­ré ? Ah, comme nous vous com­pre­nons ! Nous aus­si, nous ado­rons flâ­ner dans les rayons de nos librai­ries de quartier.

L’avenir d’une entre­prise est tou­jours dif­fi­cile à pré­voir, sur­tout dans une période trou­blée comme nous la connais­sons, en par­ti­cu­lier dans un sec­teur aus­si fra­gile que celui des médias. Toutefois, nous ne vou­lons pas d’un emplâtre sur une jambe de bois. Le but de notre cam­pagne de sau­ve­tage est bel et bien de soli­di­fier la struc­ture du maga­zine et de la coopé­ra­tive, pour don­ner à Wilfried les moyens de déve­lop­per son offre et de péren­ni­ser ses acti­vi­tés sur le long terme.

Pour conti­nuer à exis­ter, nous devons réunir 350.000 euros d’ici le 14 février 2022. Ce mon­tant nous est vital. Il doit nous per­mettre de fonc­tion­ner de façon sereine et stable pen­dant les trois années à venir, dans des condi­tions humai­ne­ment sou­te­nables pour les tra­vailleurs et les auteurs, tout en conti­nuant à pro­duire des maga­zines de grande qualité.
Ce mon­tant de 350.000 euros condi­tionne la réus­site du plan finan­cier pré­sen­té à nos coopé­ra­teurs et coopé­ra­trices lors de l’assemblée géné­rale du 20 jan­vier 2022. Ce plan finan­cier a fixé une tra­jec­toire claire : atteindre l’équilibre bud­gé­taire d’ici la fin 2024, et l’autonomie finan­cière à par­tir de 2025.

À enga­ger une per­sonne à temps plein (pro­fil jour­na­liste) et une per­sonne à mi-temps (pro­fil admi­nis­tra­tif), afin de ren­for­cer notre rédac­tion et notre équipe de coordination.

À ren­for­cer la qua­li­té édi­to­riale du maga­zine en rému­né­rant mieux les auteurs et autrices de repor­tages et d’enquêtes de grande ampleur.

À inves­tir dans une nou­velle offre digi­tale payante (valo­ri­sa­tion de nos archives, dif­fu­sion de pod­cast, articles bonus…).

À déployer une stra­té­gie mar­ke­ting digne de ce nom, pour sou­te­nir la crois­sance des abon­ne­ments et affi­ner le sui­vi des abonnés.

À sup­por­ter les pertes pré­vues en 2022 et 2023.

Objectif : une entre­prise légè­re­ment ren­table dès 2024

Pour nous soutenir :

Tous les abon­nés à Eddy ont été infor­més de la ces­sa­tion de la publi­ca­tion de leur maga­zine. Plusieurs offres de com­pen­sa­tions leur seront proposées.

Tous les abon­nés à la ver­sion néer­lan­do­phone de Wilfried ont été infor­més de la ces­sa­tion de la publi­ca­tion de leur maga­zine. Plusieurs offres de com­pen­sa­tions leur ont été pro­po­sées. Ils ont ain­si la pos­si­bi­li­té de récu­pé­rer le mon­tant de leur abon­ne­ment, d’en faire don à la coopé­ra­tive, ou de trans­fé­rer leur abon­ne­ment vers l’édition fran­co­phone du magazine.

Si nous par­ve­nons à réunir 350.000 euros, Wilfried pour­ra ren­for­cer sa rédac­tion et son équipe de coor­di­na­tion. Avec un double objec­tif. Primo : pro­fi­ler (encore plus !) Wilfried comme une lec­ture imman­quable, un maga­zine au conte­nu pro­fon­dé­ment ori­gi­nal. Secundo : élar­gir notre cercle d’abonnés (notam­ment à l’aide d’un grand plan mar­ke­ting) et étof­fer notre réseau de points de vente. Cette stra­té­gie doit nous per­mettre d’atteindre l’équilibre bud­gé­taire d’ici 2024.

Wilfried est un maga­zine impri­mé sur papier. C’est ce qui fait tout son charme et son uni­ci­té. Et puis, c’est prou­vé : sur papier, on retient mieux ce que l’on lit, car les mots s’ancrent plus pro­fond dans les mémoires quand on se met hors-ligne, hors-flux. Les articles que vous lirez dans Wilfried lais­se­ront une trace en vous. Ils s’imprimeront dans votre mémoire, à l’encontre d’un cer­tain air du temps qui incite à l’amnésie générale.

Cependant, à l’ère du numé­rique, il est indis­pen­sable que Wilfried déve­loppe une offre digi­tale digne de ce nom. Notre objec­tif est de revoir notre site pour per­mettre une valo­ri­sa­tion de nos archives et la mise en ligne de conte­nus exclusifs.

Ce n’est pas sim­ple­ment la sur­vie d’un maga­zine qui est en jeu, c’est aus­si la diver­si­té et le plu­ra­lisme de la presse dans notre pays. L’enjeu est d’autant plus cru­cial dans une époque où les infor­ma­tions men­son­gères et les théo­ries fumeuses se pro­pagent. Plus que jamais, nous avons besoin de médias libres pour com­prendre notre pays, pour nous y retrou­ver dans le temps pré­sent. C’est pour cette rai­son que Wilfried doit vivre, sur­tout à un moment où les médias belges fran­co­phones se concentrent en un oli­go­pole de groupes très puis­sants (Rossel, IPM, Roularta…).
Soutenir Wilfried, ce n’est donc pas seule­ment sou­te­nir un maga­zine. C’est aussi…

… sou­te­nir la vita­li­té de la démo­cra­tie : en ces temps où les popu­lismes et l’agressivité pro­li­fèrent, Wilfried pro­pose des articles au ton apai­sé, construc­tif, qui aident à mieux com­prendre son pays et le temps présent.

… sou­te­nir l’innovation dans le sec­teur des médias : depuis sa créa­tion en juin 2017, notre maga­zine a appor­té un vent de fraî­cheur dans le pay­sage de la presse belge, avec un concept édi­to­rial qui n’avait pas d’équivalent jusqu’alors.

… sou­te­nir un autre modèle éco­no­mique : pour garan­tir son indé­pen­dance et inten­si­fier la rela­tion avec son public, Wilfried a fait le choix de s’organiser en coopé­ra­tive, avec un capi­tal appor­té par 420 action­naires à ce jour, hommes ou femmes, jeunes ou âgés, urbains ou ruraux, tous et toutes dési­reux de prou­ver qu’une autre forme d’entreprise est possible.

… sou­te­nir quatre emplois sala­riés : d’abord assu­rée par une équipe béné­vole, la coor­di­na­tion de Wilfried emploie aujourd’hui quatre sala­riés en CDI.

… sou­te­nir le tra­vail indé­pen­dant de jour­na­listes, gra­phistes, illus­tra­trices, pho­to­graphes, secré­taires de rédac­tion : numé­ro après numé­ro, nous avons éta­bli des liens de confiance avec une équipe de col­la­bo­ra­teurs et col­la­bo­ra­trices aux métiers mul­tiples, en veillant tou­jours à garan­tir des rému­né­ra­tions équi­tables – et ce dans un sec­teur où l’emploi pré­caire est mal­heu­reu­se­ment deve­nu la norme.

… sou­te­nir la lit­té­ra­ture belge : Wilfried – et c’est l’une des par­ti­cu­la­ri­tés de son pro­jet édi­to­rial – publie régu­liè­re­ment des textes inédits d’écrivains, aus­si bien fran­co­phones (Caroline Lamarche, Nathalie Skowronek, Caroline De Mulder, Philippe Marczewski…) que néer­lan­do­phones (David Van Reybrouck, Chris De Stoop, Heleen Debruyne…).

… sou­te­nir de l’emploi ouvrier local : Wilfried est impri­mé sur les rota­tives de Snel, une entre­prise éta­blie sur les hau­teurs de Liège, au moment où le sec­teur de l’imprimerie souffre de plus en plus des délo­ca­li­sa­tions et de la crise de la presse papier.

… sou­te­nir des libraires : les com­merces de proxi­mi­té sont des lieux essen­tiels pour la convi­via­li­té de nos villes et vil­lages ; en pro­po­sant un pro­duit de qua­li­té, Wilfried contri­bue à ren­for­cer l’attractivité des librai­ries et à diver­si­fier leurs sources de reve­nus – en par­ti­cu­lier pour les maga­sins de jour­naux des centres-villes et des quar­tiers popu­laires, dure­ment frap­pés par la crise.

… sou­te­nir une vision de la Belgique unie plu­tôt que divi­sée : par-delà les sim­plismes et les sté­réo­types, Wilfried s’efforce de décrire avec une nuance maxi­male les réa­li­tés de notre pays, des deux côtés de la fron­tière lin­guis­tique ; notre maga­zine fait régu­liè­re­ment appel à des jour­na­listes et pho­to­graphes néerlandophones.

C’est un fameux para­doxe. Alors que le public qui lit Wilfried n’a jamais été aus­si large (5.200 exem­plaires ven­dus pour notre numé­ro 16, dont un peu moins de 2.000 abon­nés), les finances de la coopé­ra­tive sont à sec, au point que la sur­vie même du maga­zine soit menacée.

Plusieurs rai­sons l’expliquent.

  • Wilfried a été fon­dé en 2017, avec à peine 30.000 euros recueillis grâce à un crowd­fun­ding, ce qui cou­vrait tout juste le coût de l’édition et de la publi­ca­tion du pre­mier numéro.
  • Le lan­ce­ment à l’automne 2020 d’une édi­tion en néer­lan­dais de Wilfried et du maga­zine Eddy était pré­ma­tu­ré. Ces deux titres for­te­ment défi­ci­taires ont gre­vé les finances de la coopé­ra­tive, jusqu’à la déci­sion de stop­per leur paru­tion, actée en décembre 2021.
  • Wilfried, comme d’autres médias, doit com­po­ser avec une conjonc­ture défa­vo­rable (hausse mon­diale du prix du papier, fer­me­ture de nom­breux mar­chands de jour­naux, concur­rence protéiforme…).

En réa­li­té, depuis la créa­tion de Wilfried il y a cinq ans, son exis­tence tient du miracle per­ma­nent. Le main­tien d’un fonc­tion­ne­ment arti­sa­nal menace d’épuiser peu à peu les che­villes ouvrières du pro­jet. Pour que l’aventure se pour­suive, il convient de pro­fes­sion­na­li­ser un mini­mum la struc­ture. Aujourd’hui, Wilfried vit un tour­nant dans son his­toire et sou­haite sécu­ri­ser son avenir.
Pour nous soutenir :

Notre numé­ro 16 s’est ven­du à 5.200 exem­plaires : 3.300 en librai­ries et 1.900 par abon­ne­ment. Pour arri­ver à l’équilibre, notre plan finan­cier pré­voit d’arriver à 7.200 exem­plaires, dont 3.600 par abon­ne­ment, d’ici la fin de l’année 2024. C’est possible !

Bien sûr, d’autres variables entrent en jeu : les recettes publi­ci­taires, les sub­sides reçus, le prix de vente, les coûts de pro­duc­tion (prix du papier…), le nombre de sala­riés, etc.

Abonnez-vous ou abon­nez un proche à Wilfried. Les abon­ne­ments sont les sources de finan­ce­ment les plus impor­tantes pour garan­tir l’a­ve­nir de votre maga­zine préféré

La coopé­ra­tive Wilfried reçoit un seul sub­side. Il s’agit des aides à la presse pério­dique octroyées par la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour un mon­tant annuel de 65.000 euros.

Le maga­zine Wilfried accepte la publi­ci­té, en posant tou­te­fois des balises éthiques, et en limi­tant sa place à 10 pages maxi­mum par numéro.

Si vous sou­hai­tez publier une annonce dans les pages afin de mieux faire connaître votre entre­prise ou votre évé­ne­ment, n’hésitez pas à nous contac­ter à cette adresse : hello@wilfriedmag.be. Par la même occa­sion, vous contri­bue­rez au main­tien d’une presse indé­pen­dante de qualité.

Notre stra­té­gie pour atteindre l’objectif fixé (une dif­fu­sion payante de 7.200 exem­plaires, dont 3.600 abon­nés) repose sur quatre axes complémentaires :

  • la mise en œuvre d’une vraie stra­té­gie mar­ke­ting et le déve­lop­pe­ment de nou­veaux outils promotionnels ;
  • une pré­sence digi­tale accrue ;
  • un élar­gis­se­ment de notre réseau de points de vente ;
  • un ren­for­ce­ment de l’offre d’abonnement (créa­tion de for­mules inté­grant les hors-séries ou l’accès illi­mi­té aux archives).

Le pre­mier numé­ro de Wilfried est paru en juin 2017, à l’initiative de quatre fon­da­teurs prin­ci­paux (François Brabant, Quentin Jardon, Camille van Vyve et François Verbeeren), entou­rés par une équipe étof­fée de jour­na­listes et de photographes.

En mai 2019, le noyau fon­da­teur a invi­té les lec­teurs et lec­trices à se joindre à leur démarche. De simple maga­zine, nous nous sommes trans­for­més en coopé­ra­tive ouverte à chaque citoyen, chaque citoyenne. Nous avons vou­lu ini­tier par cette évo­lu­tion un modèle plus par­ti­ci­pa­tif et le plus trans­pa­rent pos­sible. En pre­nant une ou plu­sieurs parts à 100 euros, les coopé­ra­teurs et coopé­ra­trices veillent à ce que soit pré­ser­vé l’esprit d’un pro­jet édi­to­rial hors des sen­tiers bat­tus, qui cherche constam­ment à vivi­fier le débat démocratique.

Les membres de la coopé­ra­tive sont invi­tés à l’assemblée géné­rale de Wilfried SC, donnent leur avis et leur vote sur les grandes orien­ta­tions de notre maga­zine. Cette prise de par­ti­ci­pa­tion finan­cière et soli­daire assoit davan­tage Wilfried non pas comme un média pri­vé, mais comme un maga­zine de lec­teurs, dont l’indépendance et la sta­bi­li­té sont garan­ties par eux.
Le choix de la coopé­ra­tive, c’est aus­si la volon­té d’expérimenter un autre modèle éco­no­mique, plus démo­cra­tique. Un coopé­ra­teur = une voix ! Tous les action­naires de la coopé­ra­tive ont le même poids à l’assemblée géné­rale, qu’ils aient acquis pour 100 euros ou pour 20.000 euros de parts sociales.
Ce modèle per­met de béton­ner l’entière liber­té édi­to­riale du maga­zine, qui ne sera jamais le jouet de quelque indus­triel ou groupe financier.

  • Devenez coopé­ra­teur : Une part sociale coûte 100 euros et elle per­met de finan­cer direc­te­ment du conte­nu édi­to­rial de qualité.
  • Vous êtes déjà coopé­ra­teur ? Souscrivez à de nou­velles parts sociales. Acquérir de plu­sieurs parts « C » (valeur 100 euros) est une manière de garan­tir direc­te­ment un ave­nir solide au magazine.

Fondé en juin 2017, Wilfried est un média comme il n’en existe aucun autre en Belgique. Publié quatre fois par an, sur du papier, le maga­zine Wilfried se tient à dis­tance des micro-inci­­dents de l’actualité pour mieux explo­rer les grands cou­rants de notre temps.

Wilfried cherche à explo­rer la Belgique sous ses mul­tiples facettes. Au som­maire ? Des inter­views fleuves, des récits en cou­lisses, des repor­tages au long cours, des por­traits fouillés, des chro­niques nour­ries par « un cer­tain regard »…

Wilfried accorde une atten­tion par­ti­cu­lière à la scène poli­tique belge. Nous vou­lons la racon­ter à la façon d’un roman, en mêlant approche docu­men­taire et art du récit.

Notre ligne édi­to­riale ? L’exigence au niveau du conte­nu, le res­pect de la nuance, mais aus­si le plai­sir de lec­ture et la fan­tai­sie.

Un enga­ge­ment : le res­pect du plu­ra­lisme, ce qui ne signi­fie nul­le­ment que nous res­tons indif­fé­rents aux enjeux de notre temps, que ce soit l’écologie, le fémi­nisme, les inéga­li­tés sociales, la lutte contre le racisme. Bien au contraire : nous por­tons sur l’état du monde un regard pré­oc­cu­pé, concerné

Notre volon­té de sor­tir tous les trois mois un maga­zine de qua­li­té, résulte d’un enga­ge­ment pro­fon­dé­ment ancré en nous. Cet enga­ge­ment se décline en trois volets.

Un volet cultu­rel, d’abord. Nos ima­gi­naires sont désor­mais ali­gnés sur l’outre-Quiévrain et l’outre-Atlantique. Entre Paris et New York, nos nou­velles capi­tales men­tales, il y a pour­tant Verviers, Dranouter, Clabecq, Anvers, Molenbeek, Tremelo, La Louvière, Namur… Autant de lieux qui prennent tout leur relief dans les pages de Wilfried. Il y a une réa­li­té belge, un décor belge, qui existe, avec ses côtés éner­vants mais aus­si son génie propre.

Un volet éthique, ensuite. Contre l’emmurement dans ses cer­ti­tudes, le refus de com­prendre autrui. Dans une époque enva­hie par l’agressivité et les juge­ments à l’emporte-pièce, nous vou­lons pra­ti­quer un jour­na­lisme de l’ouverture, de l’empathie, de la nuance et de l’équilibre.
Un volet psy­cho­lo­gique, enfin. La ten­dance est au court-terme, au flux conti­nu des images et des infos. Nous vou­lons au contraire publier des conte­nus qui marquent, qui durent, qui ouvrent des hori­zons. Car plus que jamais, on a besoin de respirer.